Article tiré du magazine TGV de mars 2006:
Elle est là où on ne l’attend pas. Imprévisible et un poil mutine, Olivia Ruiz n’aime pas les chemins tracés. L’ex-candidate de la première Star Academy aurait pu céder aux sirènes dela variété commerciale, mais c’était contraire à ses principes : « J’aime prendre des risques tant pis si je me brûle les ailes ».
La jeune chanteuse se révèle vite sos son vrai jour, libre de chanter à tue-tête et de bondir sur scène sans rendre de compte à personne. Normal : elle ne jure que par Nougaro ou les Rita Mitsouko.
Après J’aime pas l’Amour (2003), elle frappe encore plus fort avec La femme chocolat, son deuxième album sorti en novembre dernier, pour lequel Juliette, Christian Olivier des Têtes raidesou encore Mathias Malzieu, de Dyonisos, ont prêté leurs talents atypiques. Elle a signé plus de la moitié des textes : « J’écris avec mes tripes sur des choses qui me tiennent à cœur ».
L’album s’est déjà vendu à 45 000 exemplaires, et ses mélodies mi-rock, mi-latines évoquent les souvenirs d’enfance d’Olivia, mais aussi des sujets plus douloureux comme l’exil de ses grabds-parents fuyant l’Espagne de Franco. « J’avais besoin de leur rendre hommage, car je leur dois ce que je suis, une Méditerranéenne à feu et à sang ». Face à ce succès grandissant, la chanteuse de 26 ans ouvre de grands yeux et avoue qu’elle n’en espérait pas autant.
Adeptes du rock et de la chanson réaliste française, la relève est assurée…